Pauline, son parcours jusqu’à ses jumelles

L’envie d’enfant est arrivée doucement en 2009 après plusieurs années de vie commune. En revanche, très vite sont arrivées aussi les prises de tête pour être sûrs de viser au bon moment, les calculs des dates d’ovulation, etc. Peut-être comme si nous savions déjà que faire un enfant ne serait pas aussi facile de ça.
Fin 2010, je me retrouve chez ma gynéco pour lui expliquer que depuis un an et demi, il ne se passe rien. Elle me propose alors de faire des examens et l’on se lance dans la totale. Le résultat est sans appel: OATS… Avant de filer en PMA, on rencontre d’abord des spécialistes pour comprendre le pourquoi du comment. L’explication tient dans la jeunesse de mon mari et cela impact presque 30 ans plus tard son désir d’enfant… Naze…
Mi 2011, on entre en PMA de nouveaux examens et la décision de l’équipe: d’abord 3 inséminations puis si cela ne marche en passe on passe en FIV. La première insémination sera la bonne. Et la nature nous fait une jolie surprise puisque l’on découvre que l’on attend non pas un enfant, mais des jumeaux. Pour tout vous dire, au départ il y avait même trois embryons, des jumeaux monozygotes partageant la même poche (qui deviendront mes filles) et un autre petit embryon dans une autre poche qui arrêtera son développement durant le 3e mois de grossesse… Et là cette sensation étrange d’être passé du doute « aurais-je un enfant un jour? » à « trois ! Impossible ! »… « Même deux, waouh comment on va faire ? »… Et surtout passer aux yeux des autres du « couple en difficulté » au « couple super fertile »… Et mon mari d’entendre à quasi toutes les annonces (sauf les très proches qui connaissaient notre parcours) « bravo, tu as bien travaillé, quand tu t’y mets tu ne fais pas dans la demi-mesure »… Classe les gens, non ?
S’ensuit une grossesse surveillée, compliquée, loin de ce que j’avais imaginé, pleine d’angoisse, mais qui s’est très bien terminée avec la naissance de mes filles au début de l’été 2012…

Commentaire à propos de cet article :

  1. Wahou ! Passer de « vous aurez du mal à avoir un enfant » à « vous allez en avoir 3 » que d’émotions contradictoires !! Heureuse pour vous que le parcours se soit bien terminé, mm si j’imagine que l’arrêt de la grossesse pour le petit ange n’a pas du être simple…

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