Quand les médecins traitent mal……

Martin WINCKLER auteur du célèbre «Choeur des femmes» va publier en octobre 2016, un nouveau livre «Les brutes en blanc», dont le titre du bandeau est : pourquoi y a-t-il tant de médecins maltraitants ?

Sur son blog, L’ecole des soignants, il propose quelques extraits de ce nouveau livre. Notamment sur les gynécologues-obstétriciens…..je vous laisse découvrir. Polémiques en vues avec le «corps médical français»……….. à n’en pas douter.

Mais ce qu’il écrit va, malheureusement résonner pour beaucoup de femmes et de couples en parcours d’AMP, qui rencontrent au mieux des « difficultés relationnelles » avec leur médecin et/ou l’équipe médicale et au pire qui vivent d’importants traumatismes moraux, physiques, émotionnels dans le cadre de leur prise en charge.

Ce qui n’est pas acceptable, c’est pour cela aussi que BAMP se mobilise, pour des prises en charges de qualités tant sur le plan médical que relationnel, pour que le dialogue soit possible entre les patients et les équipes médicales.

Les extraits sont à lire ici

La semaine passée, j’ai parlé avec deux femmes en parcours d’AMP dans des situations différentes, qui pourraient témoigner de ce que décrit Martin Winckler. Une maltraitance vécue par la personne, le couple, mais sans doute non volontaire de la part du soignant (nous l’espérons en tout cas).  La violence de certains propos, la peur des patientes concernées d’oser dire ce qu’elle pense vraiment des choix qu’on leur « impose » par peur de subir des « conséquences négatives », la culpabilité immense qu’on leur fait porter, l’impossible dialogue, l’infantilisation de la personne, l’humiliation.  Bref autant d’éléments contenus dans un seul entretien, c’est trop, mais c’est pourtant ce qui vient d’être vécue par ces deux patientes et leur conjoint. D’autres avant, elles ont déjà témoigné de situations difficiles.

Évidemment que tous les médecins ne sont pas comme ça, mais une seule personne en souffrance, en difficulté face au médecin qui doit normalement lui apporter du soin, c’est déjà trop. C’est pour cette raison que BAMP se fait le porte parole de toutes ces situations difficiles, tente de mettre en place de la médiation avec les équipes médicales quand c’est possible. Pour ne pas être juste dans le constat de ce qui ne va pas, mais de tenter de mettre en œuvre de réelles améliorations.

Le patient à des droits, il y a des recours administratifs. En 2002, puis 2004 avec les lois rénovant les lois de 1975 et en 2009 avec la loi HPST (Hôpital, Patient, Santé et Territoire) le concept de démocratie sanitaire s’inscrit dans la loi, le patient et l’usager doivent être au cœur du dispositif de soin, avec une prise en charge centrées sur ses besoins.

Comme nous sommes en 2016 et que malheureusement ce n’est pas encore le cas partout et tout le temps,  TÉMOIGNONS, INFORMONS et AGISSONS ! Pour une médecine de qualité, tant humainement que techniquement.

 

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