
Le collectif BAMP est fier de vous présenter son dernier travail en lien avec le laboratoire Ferring et l’agence de […]
« L’extension des possibilités de dons de spermatozoïdes et d’ovocytes (gamètes) aux personnes n’ayant pas procréé offre, pour 3 000 couples infertiles, un nouvel espoir de mettre fin à leur attente et de donner naissance à un enfant. L’Agence de la biomédecine rappelle que la France manque de dons. Recruter 900 donneuses et 300 donneurs par an permettrait de répondre à tous les besoins. C’est pourquoi l’Agence invite toutes les femmes de 18 à 37 ans et tous les hommes de 18 à 45 ans intéressés par ce geste de grande générosité à prendre rendez-vous dans le centre de don le plus proche.
Depuis le 15 octobre dernier, il n’est plus nécessaire d’être parent pour donner des ovocytes ou des spermatozoïdes. L’ouverture du don aux personnes n’ayant pas procréé permet d’élargir la population potentielle de donneurs, notamment aux femmes jeunes qui sont particulièrement fertiles. Peuvent désormais donner :
La France compte aujourd’hui environ 8 millions de femmes et 11 millions d’hommes dans ces tranches d’âge. Autant d’individus qui peuvent potentiellement devenir « donneurs de bonheur » !
Le don de gamètes est un geste de solidarité envers des couples qui souffrent de ne pas pouvoir donner naissance à un enfant. Les trois grands principes éthiques qui régissent le don de gamètes restent inchangés : anonymat, gratuité, consentement au don libre et éclairé.
Qui peut bénéficier d’un don de gamètes ?
Les couples composés d’un homme et d’une femme en âge de procréer, mais qui ne peuvent pas réaliser leur désir d’enfant pour cause :
S’engager dans une démarche de don doit se faire en toute connaissance de cause. Pour ce faire, l’Agence de la biomédecine met à disposition du public deux sites de référence :
Sur ces sites, il est aussi possible de tester son profil grâce au questionnaire « Quel donneur de bonheur êtes-vous ? » et de recevoir des lettres d’informations personnalisées.
Les personnes souhaitant se porter candidates au don peuvent prendre rendez-vous dès à présent avec l’équipe médicale la plus proche de chez elles :
Un premier entretien permet d’aborder toutes les questions relatives au don, y compris l’ensemble des modalités pratiques, avant de poursuivre ou non la démarche.
Je n’ai pas d’enfant, puis-je déjà donner ?
Ce sera possible après parution, d’ici quelques semaines, de l’arrêté ministériel modifiant les règles de bonnes pratiques relatives à l’assistance médicale à la procréation (AMP) pour les dons de gamètes de donneurs n’ayant pas procréé. Toutefois, vous pouvez d’ores et déjà prendre contact avec un centre pour s’informer sur le processus de don et vérifier que son profil est adéquat.
Le don d’ovocytes progresse régulièrement en France mais reste insuffisant.
« La mobilisation autour du don de gamètes progresse, nous nous en réjouissons, mais elle reste insuffisante pour répondre à l’urgence de la situation des couples en attente. C’est pourquoi chaque personne envisageant un don est invitée à prendre sans tarder contact avec le centre le plus proche. » Anne Courrèges, Directrice générale de l’Agence de la biomédecine »
L’arrêté qui doit préciser les règles de répartitions des gamètes entre le don et l’autoconservation devrait sortir d’ici la fin de l’année, dans quelques jours ou quelques semaines.
Il devrait notamment, indiquer comment organiser les dossiers des donneuses avec un dossier anonyme pour le don et un dossier personnel pour l’autoconservation. Il va surtout fixer les règles de répartitions des gamètes entre la donneuse et le couple receveur.
Le décret publié le 15 octobre est très clair sur la primauté donnée au don de gamètes sur l’autoconservation qui peut se voir comme une incitation à donner. Ce qui va nécessiter une information des donneuses très claire. Si, peu de gamètes sont obtenues, elles seront réservées au don. De plus, l’utilisation des gamètes autoconservées ne pourra se faire que dans le cadre de la loi actuelle qui stipule que l’on peut recourir à une AMP en cas d’infertilité médicale avérée et dans le cadre d’un couple hétérosexuel.
Cette nouvelle campagne qui débute avant la publication de l’arrêté, doit permettre d’inciter les potentiels donneurs et donneuses à s’adresser aux CECOS et aux centres AMP pratiquant le recueil et la conservation des gamètes.
Ouvrir le don aux personnes n’ayant pas encore d’enfant, permet de toucher potentiellement « plus de 20 millions de personnes en France » dans la tranche d’âge 18 à 37 ans, selon l’ABM. L’objectif déjà annoncé au printemps était d’atteindre au moins les 1000 donneuses par ans, ce qui permettrait de couvrir les besoins des couples en attente.
Bonjour,
Merci pour cet article, et félicitations pour votre site qui apporte réponses et réconfort aux couples infertiles. Voilà une bonne nouvelle ! Cela fait plaisir de voir que cela avance dans le bon sens !
Bonne journée
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