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Fertilité : avez-vous pensé à l’ostéopathie ? (Santé Magazine, 02/05/2011)
Six mois, un an… et toujours pas de bébé. Certaines femmes se tournent alors vers l’ostéopathie, pour repérer des blocages qui pourraient gêner la fertilité. Cette approche ne prétend pas faire des miracles. Le point sur son efficacité.
Pas de protocole standard de prise en charge
En matière d’infertilité, il ausculte tout particulièrement le bassin, le sacrum, le coccyx, les hanches, les viscères, le diaphragme ; mais aussi la colonne vertébrale directement liée au bassin. Il s’intéresse enfin au crâne, car il renferme des glandes endocrines qui sécrètent des hormones indispensables à la fertilité.
Il n’existe pas de protocole standard de prise en charge, validé par des preuves scientifiques. Chaque ostéopathe travaille à sa manière, en fonction de son expérience.
Aider l’organisme, en complément d’une AMP
Depuis la parution en 2007 d’un décret encadrant la pratique de l’ostéopathie, les manœuvres gynécologiques internes sont interdites. Seuls les sages-femmes et les médecins formés à l’ostéopathie ont le droit de pratiquer un toucher vaginal ou un toucher rectal.
« Sincèrement, je ne pense pas que cela ait entamé le taux de réussite. On obtient quand même de bons résultats », observe François Allart, un ostéopathe qui dispense des formations sur l’infertilité. Ces résultats restent, néanmoins, difficiles à quantifier. Nathalie Peltier, ostéopathe, l’admet volontiers : « L’ostéopathie n’est pas miraculeuse, mais elle aide l’organisme à se mettre dans de bonnes conditions, notamment dans le cadre d’une assistance médicale à la procréation (AMP). » On ne risque rien à essayer.
Infertilité : dans quels cas consulter un ostéopathe ?
La suite ICI.
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Commentaires à propos de cet article (4) :
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Je ne sais pas si cela suffit, mais l’ostéopathie jumelée à d’autres pratiques et pour préparer une iac ou une fiv, je pense que cela peut préparer le terrain, favoriser l’accroche. Moi j’y ai eu recours le mois précédent mon iac, l’accroche n’a pas tenue, mais le mois d’après j’ai eu droit à mon petit miracle. On ne peut jamais savoir ce qui a fait que cela a marché, l’iac a sûrement « relancé la machine » comme m’a dit le gynéco, et peut-être que l’ostéopathie a aidé? Dans ma tête en tout cas, il n’y avait rien à perdre à essayer des méthodes dites alternatives. ( Homéopathie, magnétiseuse…)
Je suis allée voir une osthéopathe ciblée infertilité que l’on m’avait recommandée en « pause PMA » et clairement il y a eu un bénéfice sur mon cycle menstruel les mois suivant la séance de travail.
Le miracle « couette » n’est pas là pour autant mais j’avais des blocages et des tensions physiques au niveau dos, pelvien etc et les 2-3 séances m’ont fait extrêmement de bien!
Repartant en FIV prochainement (3ème tentative), je vais pouvoir tester les bénéfices de l’osthéopathie avant le départ en stim puis entre ponction et transfert dans l’objectif de débloquer la zone et favoriser l’accroche des embryons.
Vu le « traumatisme » du corps suite à la stim et la ponction, cette séance intermédiaire ne pourra que me faire du bien… ensuite savoir si – avec ou sans osthéopathie – une accroche se ferait…
On n’aura jamais la réponse, c’est un accompagnement complémentaire qui me fait vraiment du bien et c’est ce qui compte le plus pour moi.
Merci Céline pour ce point de vue.
Il est évident que nous savons que ce n’est pas ça qui va nous apporter un bébé, mais si on peut être un peu moins mal avec quelques séances, c’est déjà beaucoup.
Et j’ai oublié de préciser qchose qui me semble aussi important; en fait Sophrologue, Osthéopathe, Kinésiologue, Acupuncteur… sont un peu les seuls qui nous accordent toute leur écoute et leur temps dans notre dur parcours (à moins de tomber sur des gynécos ou équipes AMP qui ne courent pas après le temps mais bon vu le nombre de patients qu’ils ont à gérer, je sais qu’ils font vraiment du mieux qu’ils peuvent).