« 3.5.1 – Le cadre réglementaire
Les conditions de prise en charge de l’assistance médicale à la procréation (PMA) sont fixées au
chapitre 9 de la Classification Commune des Actes Médicaux :
•facturation des actes antérieure au jour du 43ème anniversaire,
•une seule insémination artificielle par cycle avec un maximum de 6 pour l’obtention d’une grossesse,
•au maximum 4 tentatives de fécondation in vitro,
•dépôt d’une demande d’accord préalable avant le début du traitement.
L’article L 2141-2 du code de la santé publique précise les conditions requises pour ce projet parental, conformément à la loi Bioéthique du 6 août 2004. La PMA effectuée à l’étranger est soumise à autorisation préalable car les activités cliniques et biologiques de PMA sont assimilées aux soins hospitaliers programmés. Cette demande d’accord préalable (selon l’art. 332-4 du code de la sécurité sociale) est adressée à la Caisse de l’assurée et instruite par le Pôle Médical du CNSE, par délégation du Médecin Conseil National (Lettre-Réseau LR-DDGOS-36/2011 du 9 mai 2011). La prise en charge du traitement, ainsi que des frais de transport associés, est exonérée du ticket modérateur. La base tarifaire pour la PMA est de :
•1 581,93€ pour une FIV avec donneur,
•519,48€ pour un cryo-transfert. »
Bonjour BAMP .. Super article explicatif .. Clair .. Précis.. Et bien utile.
Quand je vois le business qui est fait pour un simple montage de dossier pour l’étranger ; une cotisation double imposée je trouve cela honteux.
Cela fera des économies à certains je pense.
Merçi a BAMP et à FIV.fr d’avoir traiter le sujet.
Bonne journée
Très intéressant! Merci b
Super idée de billet !
Ca tombe bien… je suis plein dans le montage de ce fameux dossier. Et nouvelle étape : le troisième gynécologue que je viens de rencontrer pour effectuer la lettre pour le CNSE accepte de le faire (ouf !!) mais nous indique que l’on risque de voir notre demande rejetée car le temps d’attente (18 mois à partir du moment où je suis inscrite sur liste d’attente) serait raisonnable compte tenu de mon âge (37 ans). Du coup, on s’interroge avec mon conjoint… Est-ce qu’on prend le risque de déposer une demande ? Si on dépose cette demande et qu’elle est rejetée, peut-on redemander ultérieurement, si par exemple on essuie plusieurs échecs à l’étranger et que le temps a (enfin ?/ encore !) passé ? Et surtout, est-ce c’est vraiment déraisonnable à 37 ans avec un délai de 18 mois minimum de vouloir partir à l’étranger quand cela fait déjà 8 ans que je cherche à avoir un enfant ?
Si quelque a une idée sur le ratio « bon » âge + temps d’attente pour ne pas voir sa demande rejetée, je suis preneuse car un peu désespérée par cette nouvelle déconvenue et sans idée sur la réponse.
Il faut que le courrier du médecin, ainsi que le votre mentionne les 8 années dans le désir d’enfant.Si vous avez déjà des perspectives pour une tentative à l’étranger, quel âge au moment de la tentative ?
Un refus sur un dossier, ne préjuge pas d’une autre décision sur un autre dossier.
Il faut quand même faire le dossier, avec les courriers qui mentionnent bien, la longueur du parcours et donc la nécessité de pouvoir accéder à un don à l’étranger.
Noter aussi les délais réels d’attente dans votre région.
Merci de ce retour et effectivement, je construirai mon argumentaire en ce sens. En insistant sur le fait qu’une 1ère tentative à l’étranger, c’est à 37 ans, alors que si je reste en France, la première tentative serait à 39 ans, soit dix ans après le début de ce parcours…
Pour info pour d’autres personnes : j’ai contacté le CNSE hier où j’ai pu m’entretenir avec une personne de l’équipe médicale. Cette dernière m’a indiqué que ma demande ne serait pas rejetée car, d’une façon générale, les temps d’attente étaient fluctuants. Sous-entendu, on nous indique 18 mois mais il n’y a aucune garantie que cela ne se transforme pas en 24 mois ou plus, en fonction des dons reçus par le CECOS local.
Aussi, j’ai contacté un autre centre susceptible de disposer de délais inférieurs, et ils m’ont fait une réponse similaire : il n’y a aucune garantie sur les délais en raison de la fluctuation des dons qui alimentent la banque. Ils ne pouvaient donc pas s’engager à proposer un don avant 18 mois qui semble correspondre à une période tampon de quelque sorte.
bonjour,
lorsqu’on a une demande préalable acceptée, est qu’il y a une date limite pour le remboursement de plusieurs transferts embryonnaire en cas d’échec ? et ceci avec la même donneuse au moment de l’acceptation des soins à l’étranger ??
Bonjour
Nous n’avons pas la réponse précise à votre demande, mais nous allons nous renseigner.
Par contre, il faut renouveler les démarches administratives à chaque tentatives.
Ce que nous ne savons pas, c’est s’il faut renouveler aussi la demande d’entente préalable. A priori, oui, puisque chaque nouvelles tentatives correspond à un type de remboursement.
Nous allons voir avec le CNSE;